Surmonter les défis de la gouvernance Africaine

Egalité, formation, intégrité, discipline et autonomie, les valeurs idéales d’une gouvernance Africaine progressiste.

D’ici à l’horizon 2040, soit dans une vingtaine d’années, la population Africaine devrait dépasser les deux milliards d’habitants selon les dernières prévisions démographiques de l’Organisation des Nations unies.[1]

Corruption, présidence à vie, fragilité militaire, dissonances régionales…la gouvernance des Etats Africains, particulièrement Subsahariens, est bien souvent décriée pour ses nombreux – et persistants- travers.   

Si les progrès dans ce domaine se font encore (trop) rares, ils n’en demeurent pas moins possibles, accessibles. La nouvelle génération totalement post-coloniale qui émerge désormais sur le continent peut incarner un véritable changement aussi bien moral que structurel si certaines lignes directrices sont suivies. Au vu des défis auxquels fait face le continent et ceux à venir, un assainissement du paysage politique et géopolitique régional apparaît d’ailleurs incontournable.

Sans verser dans l’utopie ou les volontés de réformes irréalistes, des actions à portée de main relevant avant tout de la mobilisation de l’opinion publique et de la sensibilisation des élites nouvelles et futures sont à engager.

Préparer la jeunesse de demain

La population Africaine est de plus en plus nombreuse, mais compte surtout désormais une majorité de jeunes individus, à travers une véritable explosion démographique s’agissant de la génération à venir.

Pour que cet élément ne soit pas une contrainte[2] mais à l’inverse une force pour le continent et son développement, il est capital que cette jeunesse soit formée, et qu’elle trouve une place active au sein du chantier de construction continental et de l’échiquier stratégique mondial.

Dans cette optique, il faut commencer par parer à la fuite des cerveaux, phénomène qui s’opérait déjà avant les indépendances africaines et qui perdure depuis, faute de réelles infrastructures suffisantes pour la formation des élites intellectuelles et professionnelles, et de débouchés attractifs sur le continent en lui-même. Cette parade passe par un renforcement des programmes éducatifs primaires, secondaires et supérieurs, la rénovation des universités déjà existantes et la création de nouveaux campus.

Eu égard aux disparités de développement des infrastructures d’éducation supérieure constatées sur le continent, il faut saluer les initiatives d’échanges universitaires régionaux, en citant notamment à titre d’exemple les établissements Marocains, Zimbabwéens ou encore Sud-Africains qui accueillent des étudiants d’autres Etats d’Afrique Subsaharienne afin de former des étudiants en médecine, en informatique, en ingénierie et dans l’ensemble des domaines où l’Afrique manque encore cruellement de ressources humaines.

L’African Leadership College de l’Ile Maurice fait figure de modèle d’établissement de ce type, rassemblant de jeunes entrepreneurs des 4 coins du continent Africain dans une même optique de formation de la nouvelle génération de « leaders éthiques et entrepreneuriaux »[3]. Le développement en nombre suffisant d’établissements de formation de ce type et leur accessibilité permettront au continent de renforcer durablement son propre leadership.

Il est également capital que les femmes Africaines disposent des mêmes accès à l’éducation et des mêmes opportunités de carrière que les hommes, et ce sur l’ensemble du continent.

L’Afrique de demain sera jeune et sera, d’après les prévisions démographiques, majoritairement féminine. Le leadership Africain doit être à la fois masculin et féminin si l’Afrique veut faire preuve de prophylaxie et éviter de tomber dans les travers des inégalités hommes-femmes qu’a connu – et que connait toujours- le modèle occidental. Pour y parvenir, il est important de se débarrasser des obstacles qui empêchent encore la femme d’être l’égale de l’homme.

Grâce aux programmes des Nations Unies en faveur des Droits des femmes[4], de plus en plus de jeunes filles peuvent, depuis une vingtaine d’années, grandir sur le continent Africain en recevant une éducation suffisante pour ne pas être exploitées et être de surcroit autonomes. De nombreuses campagnes d’ONG ont eu lieu et sont encore en cours, par ailleurs, pour mettre fin à des fléaux issus de traditions largement dépassées comme l’excision en Afrique de l’Ouest et les rites de purification sexuelle à l’Est et en Afrique Australe[5].

Autant de traditions patriarcales ramenant la condition féminine sous la coupe des hommes en général et de la figure du chef de famille en particulier pour créer un « ordre sexué asymétrique »[6] que les Africains ne sont pas condamnés à suivre.

Rappeler l’élite d’aujourd’hui à l’ordre

Au-delà du développement d’une éducation supérieure de qualité sur l’ensemble du continent, il est également essentiel d’y rassembler tout le potentiel intellectuel, notamment les individus qui se sont expatriés à travers le monde, attirés par la formation puis les perspectives professionnelles offertes par le Moyen Orient, l’Amérique du Nord ou encore l’Europe. Pour y parvenir, il faut en priorité assurer la stabilité des institutions publiques et l’ordre public afin d’offrir un contexte et un climat propice aux investissements financiers et humains, et dans un second temps privilégier les investissements directs réalisés par des ressortissants locaux, ou régionaux tout au plus.

De tels investissements, notamment dans les secteurs où chaque économie nationale dispose d’un avantage comparatif, permettraient aux Etats Africains de bénéficier directement et sans intermédiaires de l’exploitation des ressources dont regorgent le continent et ses sols, mais dont les populations n’en perçoivent pas le fruit.

Au même titre, la recherche scientifique, souvent conjointe de l’enseignement supérieur puisqu’elle en est l’incubateur si non le catalyseur, est à développer et à encourager à travers la création de pôles d’excellence et de centres de recherche en technologies de pointe en différents lieux du continent, sur une initiative conjointe à plusieurs Etats afin d’en mutualiser les coûts et d’en partager les bénéfices tant économiques qu’intellectuels et matériels. Là encore, pour développer des structures de ce type, il est indispensable de disposer d’un contexte sociétal stable.

Cette problématique du climat propice aux investissements financiers, humains, à l’amélioration de l’éducation supérieure et à la recherche scientifique ouvre sur un enjeu plus large et plus complexe ; celui de la stabilité gouvernementale et de la capacité des institutions publiques à assurer à la fois leur efficacité et leur pérennité au sein de chaque Etat africain.

C’est là que le bât blesse et qu’un cycle pervers apparaît ; il ne semble pas y avoir actuellement de capital social[7] et humain suffisamment formé au sein des instances politiques et administratives de bon nombre de pays d’Afrique pour que le processus du développement soit pleinement efficace. On peine donc à y ramener une diaspora souvent désillusionnée, la gestion des ressources et la mise en œuvre des projets est poussive.

Ceux qui détiennent les clés du pouvoir ainsi que les moyens de production et les mannes financières ont plus d’intérêts à manœuvrer pour conserver leur place et leurs avantages plutôt qu’à œuvrer pour l’intérêt général du pays et de la population.

Ils agissent fréquemment selon des logiques sociales particulières propres au continent : chargés d’une forte dépendance envers leur famille, leur village et leur ethnie, les décideurs politiques et les leaders économiques s’entourent fréquemment de leurs proches. Ces proches bénéficient du niveau de pouvoir et de la prospérité financière d’un chef d’Etat ou de grande entreprise, s’y intégrant dans un cadre de type clanique et siégeant parfois à un poste à hautes responsabilités sans toujours disposer des compétences ni de la légitimé adéquates.

On dénote un manque criant de discipline au sein des instances des Etats du continent, une partie non négligeable des élus et des hauts fonctionnaires versant dans la gabegie financière. De très nombreux exemples peuvent être facilement trouvés à travers l’histoire récente d’une grande partie des nations Subsahariennes, comme le Gabon des Bongo ou la RDC du « clan » Kabila[8].

Le renouvellement des élites est un point capital et lié aux problématiques citées précédemment ; sur 55 Etats, seulement 23 sont considérées comme de véritables démocraties, tandis que 23 autres Etats sont des « dictatures stables »[9], le reste étant soit des monarchies, soit des Etats faillis, soit en guerre, soit en situation de transition.

On ne peut pas envisager un développement sociétal réel et efficace sur un continent où près de la moitié des pays sont aux mains d’un régime dictatorial à parti unique, répétant un schéma d’Etat où le leader est au pouvoir depuis plusieurs dizaines d’années et le conserve jusqu’à sa mort. Il est pourtant urgent pour l’ensemble de continent de s’engager dans un processus rapide et profond de changement structurel pour répondre aux nombreux enjeux qui lui font face[10].

Donner du poids à l’Afrique dans la balance des négociations internationales

Pour offrir aux Africains une position centrale au sein de l’échiquier stratégique mondial, les leaders du continent se doivent d’approfondir le rôle et l’influence de leurs Etats au sein des grandes organisations internationales et au cœur des prises de décisions.

Le leadership Africain pourra être durablement influent à la condition que les grandes décisions en matière de politique internationale (dans le domaine économique, environnemental, médical ou encore militaire) se prennent avec le concours réel des Etats Africains et non plus uniquement leur simple consentement comme c’est encore trop souvent le cas.

Pour ce faire, il faut abonder dans le sens des initiatives demandant une représentation Africaine au sein du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations unies, à travers un Etat Africain qui y aurait un siège permanent. L’unité des Etats Africains se ressent déjà au sein des organisations internationales notamment à travers le « groupe Afrique » qui fait fréquemment bloc en effectuant des choix communs de soutien, de neutralité ou d’opposition à une résolution au sein des différentes assemblées, commissions et agences de l’ONU.

Toutefois, avec une démographie qui pourrait atteindre 2 milliards d’individus d’ici 2040, il n’est pas normal ni acceptable que l’Afrique ne soit pas représentée pleinement et en permanence au sein de l’organisation aux décisions aussi importantes en termes de géopolitique mondiale qu’est le Conseil de Sécurité.

A l’échelle interne, l’Union Africaine rassemble désormais depuis le retour du Maroc en janvier 2017 l’ensemble des Etats Africains souverains, et se doit maintenant de mettre en application l’ensemble des ambitieux projets qui se sont dessinés ces dernières années et qui vont dans le sens d’une Afrique indépendante au-delà de ses frontières mais interconnectée par le biais de ses Etats.

Des efforts d’harmonisation et de participation collective sont à confirmer sur le plan social, économique, légal et politique. Si des décisions communes sont d’ores et déjà prises dans le domaine de la politique étrangère, la coopération économique et sociale reste encore à développer. Des mesures symboliques encourageantes vont en ce sens notamment vers la création d’un passeport Africain[11], qui doit être effectif d’ici à 2020.

S’il y a une volonté au moins énoncée de parvenir à de réelles avancées majeures s’agissant de la politique collective du continent, il faut encore que les chefs d’Etats Africains parviennent à s’accorder, en laissant place à des consensus et à des programmes d’envergure.

Par ailleurs, dans son état actuel, l’institution continentale collective manque encore d’efficacité, de moyens financiers hors donateurs étrangers, et de projets mis en œuvre[12].

Koffi Annan, Ghanéen ayant œuvré aux plus hautes sphères des instances internationales, l’avait affirmé lui-même dans un discours face à l’Assemblée Générale de l’Organisations des nations Unies le 23 janvier 2001, quelques jours après les attentats les plus dévastateurs que le monde ait connu ; « la seule voie qui offre encore un quelconque espoir d’avenir meilleur pour toute l’humanité est celle de la coopération et du partenariat ». En l’état actuel de la coopération à l’échelle continentale, avant de changer l’Afrique, l’Union doit donc déjà se réformer elle-même.

Assurer une résilience aux crises politiques à travers une autonomie militaire régionale

S’agissant des organisations, des actions et des programmes de défense de la stabilité et de la sécurité à l’échelle régionale, il est important que l’Afrique renforce ses capacités dans le but d’agir collectivement sur le volet militaire.

Les forces armées multinationales, telles que celles mises en place par la CEDEAO comptant des bataillons de nombreux pays de la Communauté pour répondre à plusieurs crises, représentent une solution qui dispose d’une légitimité à intervenir et respecte la souveraineté de l’Etat auquel appartient le territoire d’intervention.

La mise en place et l’usage de ces forces régionales est donc à encourager, mais avant tout à développer. En effet, les premières missions de celles-ci, pour reprendre le cas des forces multinationales de la CEDEAO, ont rencontré des succès en demi-teinte, en témoigne l’opération au nord du Mali en 2012 (MISMA) sous la houlette du président de la Communauté de l’époque Alassane Ouattara où 3300 militaires avaient tardé à être effective, « prête à être déployée »[13] en Novembre 2012 mais envoyée sur le terrain qu’à partir de Février 2013 faute d’organisation logistique et surtout de moyens financiers[14]alors que la situation urgeait.  

La CEDEAO a effectué d’autres opérations depuis le Mali en 2013, et l’une des dernières en date a consisté en l’envoi d’une force multinationale de 7000 soldat de différents Etats d’Afrique de l’Ouest sous commandement Sénégalais en Gambie pour maintenir la paix face à la crise post-électorale et au refus du président sortant Yaya Jammeh de quitter le pouvoir.

De par sa rapidité de mise en place et son envergure[15], on note une nette montée en puissance et en efficacité de cette force régionale collective, dont la présence en Gambie est désormais prolongée jusqu’à Juin 2018.

Les Etats Africains sont désormais en mesure de désamorcer une crise sur le territoire de l’un d’eux, sans intervention directe d’une entité extra continentale, un constat encourageant pour l’autonomie de l’Afrique et sa crédibilité à l’échelle internationale.

En conclusion

Les 55 Etats du continent ont de nombreux chantiers à lancer pour que l’Afrique soit responsable de son propre destin. Son développement économique tant espéré et attendu passe par une évolution des mentalités, des investissements massifs non seulement sur le plan financier mais également et surtout sur le plan humain.

La formation de la –nombreuse- jeunesse Africaine est en effet essentielle afin de s’assurer que des initiatives rationnelles et responsables seront prises par les différents acteurs et décideurs dans les différents domaines touchant aux progrès économiques et sociaux et à l’amélioration du niveau de vie des Africains.

On attend des leaders Africains de demain qu’ils déclenchent des politiques publiques à la fois ambitieuses et aux applications concrètes, qu’ils mettent l’intérêt général de la nation et des citoyens avant leurs intérêts personnels, et que le pouvoir dont ils disposent ne soit pas un moyen de s’enrichir aux dépens de leurs pairs.

Comptant sur son sol un nombre important des plus mauvais élèves de la planète en termes de corruption et de détournement de fonds publics, la bonne gouvernance doit de facto être vue comme une condition sine qua non pour que chaque Africain mène un niveau de vie décent alors que, paradoxalement aux efforts qui sont annoncés et promis, elle semble se détériorer depuis une dizaine d’années[16].

A l’échelle régionale et continentale, les pays Africains peuvent et doivent compter sur une solidarité accrue qui, au même titre qu’elle a permis aux Etats Européens de s’unifier dans la prospérité des années 1950 jusqu’à aujourd’hui, mutualise les efforts des Africains en favorisant et facilitant les échanges, et en renforçant considérablement les moyens de lutte contre les différents types de menaces armées.

 

Nicolas KLINGELSCHMITT

 

[1] United Nations, Department of Economic and Social Affairs, Population Division (2017). World Population Prospects: The 2017 Revision, custom data acquired via website.

[2]LERIDON Henri, « Les projections démographiques pour l’Afrique déconcertent les analystes. Avec une fécondité toujours élevée, le continent ne suit aucun schéma de transition connu. L’augmentation exceptionnelle de sa population pourrait annihiler les effets bénéfiques attendus des bons taux de croissance enregistrés. »  Article paru dans le Monde Diplomatique, Novembre 2015https://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/LERIDON/54200

[3] SWANIKER Fred, entrepreneur Ghanéen formé à l’African Leadership College, dans un entretien au journal Le Monde du 12 Août 2016, Article de GWET Yann.  http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/08/12/de-quoi-le-leadership-africain-est-il-le-nom_4981984_3212.html

[4] UN Women

[5] Tradition encore mise en pratique notamment dans les régions rurales du Malawi consistant à faire passer aux jeunes filles un « rite de passage » à l’âge adulte à travers une première relation sexuelle forcée et une « formation » à donner du plaisir aux hommes, une tradition pour laquelle les familles payent afin que leurs filles y participent. Lire à ce sujet le reportage du journal Le Monde de Juillet 2017 : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/28/les-hyenes-du-malawi-au-debut-tout-le-monde-niait-l-existence-de-cette-coutume_5166185_3212.html

[6] Expression employée par DIANGITUKWA Fweley, docteur en sciences économiques et sociales de l’Université de Genève, dans son article « Femmes africaines et leadership : mettre fin à la domination masculine » publié en Note de Recherche n°13 de l’institut Thinking Africa, Novembre 2014.

[7] « La question du capital social implique trois notions : le capital humain, les institutions et les valeurs. Là encore, l’Afrique est mal placée dans les classements internationaux (Koulibaly 2008). La nouvelle génération de leaders ne pourra plus faire l’impasse sur cette situation. » O. IGUE John, « Une nouvelle génération de leaders en Afrique : quels enjeux ? » p.119-138  https://poldev.revues.org/120

[8] « Selon une enquête de l’agence Bloomberg, le frère du président congolais a investi dans une myriade d’entreprises depuis l’arrivée au pouvoir de Joseph Kabila. » Article publié par le journal Le Monde le 24 Juillet 2017 http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/24/en-rdc-l-empire-economique-de-zoe-kabila-s-etend-des-mines-a-la-restauration-rapide_5164482_3212.html

[9] MARZIN Régis, étude du 30 Mars 2016  mise à jour en Avril 2017, « La démocratie en Afrique, Année des coups d’Etat éléctoraux en Afrique »

[10] « L’Afrique a besoin d’un nouveau type de leaders pour engager sa transformation structurelle et notamment faire face aux défis de sécurité alimentaire, de démographie, de développement durable et de services sociaux que sont l’éducation, la santé et l’accès à l’eau et à l’assainissement. » Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement, Séminaire de Marrakech, 28 Mai 2017

[11] Lors du 27e sommet de l’Union Africaine à Kigali, le projet d’un passeport commun à tout citoyen d’un Etat membre de l’Union Africaine a été concrétisé. « L ‘adoption d’un même passeport pour tout le continent, n’est-ce pas une façon de se défaire des frontières héritées de l’époque coloniale ? N’est-ce pas une manière forte de renouer avec l’idéal des Pères fondateurs de l’Organisation de l’Unité africaine dont Kwame Nkrumah ne fut pas des moindres. « L’Afrique doit s’unir », disait-il. La mise en place de ce passeport est une réponse prometteuse au moment où une nouvelle Afrique semble naître » ROYER Marie, extrait d’article, Le Point Afrique publié le 27 Juillet 2016 http://afrique.lepoint.fr/actualites/passeport-africain-un-pas-decide-vers-l-unite-du-continent-19-07-2016-2055541_2365.php

[12] « Nous sommes à un tournant, les défis auxquels nous faisons face nous commandent d’adapter notre outil dans un monde en plein changement » déclaration de Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union Africaine lors de la rencontre du 7 Mai 2017 à Kigali d’une majorité des chefs d’Etats membres de l’Union Africaine.

[13] « Un sommet de la Cédéao élargi à d’autres pays africains a approuvé dimanche [11 novembre 2013]  l’envoi de 3 300 militaires pour aider l’armée malienne à reconquérir le nord du Mali. » extrait du journal Le Monde du 13 Novembre 2012. http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/11/13/pour-la-cedeao-la-force-militaire-est-prete-pour-intervenir-au-mali_1789807_3212.html

[14] « Cette force internationale n’est pas encore financée, et c’est peut-être l’une des raisons de l’inertie des pays de la Cédéao, pour une force dont l’idée émane de ces mêmes dirigeants africains. Les intentions maintes fois affichées lors des conférences des chefs d’Etat ouest-africains n’ont jamais été mises en application. Formées et équipées pour assurer la sécurité des frontières nationales, « nos armées n’ont pas la logistique et la capacité de se projeter dans l’urgence au-delà de 1 000 km », explique un ministre ouest-africain. » extrait de Radio France Internationale du 19 Janvier 2013. http://www.rfi.fr/afrique/20130119-mali-cedeao-ouattara-traore-abidjan-sommet-nord-misma

[15] http://www.rfi.fr/afrique/20170122-gambie-apres-exil-jammeh-place-securisation

[16] « Accountability shows, on average, some negative trends over the decade in the state of corruption on the continent. The decline of the continental average score for the indicator Corruption & Bureaucracy is especially concerning. This indicator, which is provided by the World Bank, assesses the intrusiveness of bureaucracy and the amount of red tape likely to be encountered, as well as the likelihood of encountering corrupt public officials and other groups. The African average score for this indicator is only 36.6 and in 2015 24 countries have arrived at their worst ever score. This is almost half of the continent » VUYLSTEKE Yannick, Article commentant le rapport 2016 sur la gouvernance Africaine de la Fondation Mo Ibrahim. Publié le 9 Décembre 2016. http://mo.ibrahim.foundation/news/2016/corruption-still-worrying-trend/

Share with:


1 Comment

  1. Octavia Randrup26 mai 2020

    I like what you guys are up too. This sort of clever work and coverage! Keep up the amazing works guys I’ve added you guys to my own blogroll.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to top